La torture est un art dans lequel tout esprit maladif en recherche de sensations fortes peut exceller.
Etant moi même une maladive dépressive en mal de sensations fortes, j’avoue que m’adonner à des pratiques sadiques sur des sujets vivants me procure un plaisir intense et enivrant qui provoque alors en moi une dépendance aussi forte que la drogue ou le sexe.
Le tout est de s’y mettre c’est comme la clope il faut plusieurs tentatives avant de pouvoir dire qu’on aime ça. Je conseil aux novices de débuter par la torture que j’appel primaire.
Tout est une question de bestialité, on ne demande pas au bourreau d’être intelligent, juste d’être primitif, animal et carnassier. Il n’usera alors que des ses dents et ses ongles qui en contact avec la peau fragile du cobaye pourront mettre sa solidité à l’épreuve. Lacération, griffures, morsures sanguinaires, … bon certes il faut apprécier la saveur de la viande humaine mais sinon c’est très entêtent.
Pour les habitués, il y a la phase deux que j’appelle « torture secondaire ».
Ici, nous faisons intervenir des outils variés, plus ou moins tranchants et pointus. Ceci apporte à la pratique une dimension nouvelle et une fraîcheur évitant la monotonie de la torture primaire qui au bout d’un moment est lassante.
L’intelligence n’est pas non plus requise, ce qui importe, c’est de tester les outils sur le sujet et d’observer ses réactions à chaque nouveau point exploré par les lames. La torture secondaire est intéressante lorsque le bourreau à de l’imagination. En effet comme cette pratique fait intervenir divers objets, plus l’esprit est curieux et plus les expérimentations sont novatrices.
Enfin, il y a la troisième phase. Ma préférée. Elle fait, bien entendu, intervenir l’intelligence du bourreau qu’on appel alors « un chef d’orchestre ». Car non seulement il est intelligent, mais aussi il construit, dirige, gère, anime, donne vie, développe et orchestre chaque étape le menant pas à pas à l’apothéose jouissive démentielle conclusive de plusieurs heures d’étude et d’observations provoquée par l‘unique lamentation du sujet qui alors aura répondu et récompensé de sa souffrance le travail acharné de son agresseur.
Quoi qu’il en soit, étant adepte de la troisième phase, j’avoue qu’arracher un cœur à main nues sur une cible ligotée par des barbelé c’est très primaire, mais qu’au final c’est bien kiffant.